COVID-19 : S’adapter aux nouvelles priorités des foyers

L’heure est pour l’instant au pragmatisme et à la rationalisation des achats
09 avril 2020
s adapter au covid
Amelie Chaix
Amélie
Chaix

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S’adapter aux nouvelles priorités des Français

En temps de crise, « on revient aux basiques », c’est ce que semblent nous dirent les Français, et 29% d’entre eux ont peur de ne pas pouvoir s’approvisionner en nourriture. Le choix des produits se fait alors davantage par habitude, beaucoup moins par plaisir : cela nécessite des changements dans la communication, l’exécution magasin.

La praticité, qui pointait en 9ème position des drivers d’achat, se hisse dorénavant à la 4ème place. Cette crise du COVID-19 pourrait changer profondément les habitudes d’achats.

Une crise qui profite surtout au Online et aux enseignes de proximité

La distribution connaît des évolutions rapides depuis quelques années. Les Hypermarchés perdent de la PDM très rapidement et le Online n’a jamais été aussi solide.

Nous estimions il y a quelques mois que le Online pourrait représenter 10% de PDM valeur à horizon 2025. Cette crise du COVID-19 pourrait bien accélérer les choses car 7% des Français ont testé le Drive pour la 1ère fois pendant cette crise. Et 30% d’entre eux seraient prêts à revenir post-confinement ! Une drive grand gagnant sur le long terme ?

De même, l’intention de fréquentation des petits commerçants est à la hausse puisque 13% des foyers Français déclarent avoir l’intention de les fréquenter davantage dans les semaines à venir.

La « pause-café » est-elle menacée ? Probablement pas

L’heure est pour l’instant au pragmatisme et à la rationalisation des achats : les français reconstituent leurs stocks de produits de première nécessité, et se tournent vers les produits qu’ils connaissent pour remplir leurs placards. Pour autant, après 2 semaines de confinement, 18 % des français estiment qu’ils grignotent davantage entre les repas, contre seulement 11 % lors de la 1ère semaine.

Les achats des Français à domicile devraient augmenter d’environ 25% pour couvrir la consommation habituellement réalisée hors domicile, avec un impact très hétérogène en fonction des moments (et donc des catégories consommées). Les déjeuners et les grignotages devraient de ce fait bénéficier le plus massivement des reports de consommation. On estime notamment +131 millions d’occasions de grignotage par semaine, soit 30% de notre hausse de consommation. Le café – déjà largement ancré dans nos habitudes quotidiennes à domicile avec plus de 60% de sa consommation au petit-déjeuner – devrait être moins soumis aux aléas conjoncturels.

L’apéritif, victime collatérale de la crise ? Pas si sûr !

Confinés chez eux, les français apprennent à s’adapter pour garder du lien avec les personnes qui leur sont chères, en témoignent les « apéros virtuels » relayés par les médias. Mais pour autant, après 2 semaines de confinement, 16% des français estiment qu’ils prennent plus souvent l’apéritif qu’habituellement, contre seulement 10% lors de la 1ère semaine.

Les français vont-ils changer leurs habitudes de consommation ? Quels seront les impacts du COVID-19 sur votre marque, votre catégorie ? Sur la distribution ? Nous pouvons vous aider à anticiper et à trouver des réponses grâce à nos trackings hebdomadaires des attitudes, des achats et de la consommation !

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