Au cours de cette première phase, les 40 rencontres diffusées sur France 2, France 3, M6 et TF1 ont généré un total de 104,9 millions d’euros bruts de recettes publicitaires soit une moyenne de 2,6 millions d’euros par match.
Ce résultat est nettement inférieur à celui de la dernière Coupe du Monde de football en 2022 et malgré le fait que la compétition de Rugby se déroule en France cette fois. En effet, les 16 matchs de groupes avaient alors engendré 4,7 millions d’euros de recettes brutes en moyenne, soit un montant supérieur de 82%.
Pour autant, le mondial de Rugby a d’ores et déjà attiré 274 annonceurs dont certains ont été présents sur un grand nombre de rencontres.
C’est le cas notamment de Renault, qui a communiqué sur 39 matchs avec un budget total de 3,6 millions d’euros bruts. Il apparait comme étant le 1er annonceur jusqu’ici devant Amazon qui n’a été présent que sur 10 rencontres pour un budget de 2,3 millions d’euros bruts. Autrement dit, on a ici 2 stratégies distinctes, Amazon présentant un budget moyen par match 2,5 fois plus élevé que celui de Renault, lequel a été omniprésent. Danone, Toyota, Total Énergies, Émirates, Bouygues Télécom, FDJ, E.Leclerc et Paramount+ complètent le Top 10 annonceurs avec une présence allant de 11 à 29 matchs.
Enfin, on note également qu’Intermarché a signé le spot le plus coûteux de cette phase de poules avec un spot de 60 secondes, valorisé à 632 500 euros bruts et diffusé sur TF1 durant la rencontre opposant le XV de France à l’Italie. Essity, avec sa marque d’aliments pour chiens et chats Ultima, a quant à lui diffusé le spot le plus long : une publicité de 90 secondes sur France 2 durant le match Ecosse/Tonga.
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